"Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses"

Dit le poète (Louis Aragon, « Strophes pour se souvenir », in Louis Aragon, Le Roman inachevé, Paris, 1956).

 

Qui pourra encore dire cela à ceux appelés à lui survivre quand le réchauffement cimatique fera rage ?

 

 

« Si l’on ne paie à temps ses dettes à la nature, elle vous fait ensuite payer des intérêts usuraires » Lettre de René Daumal à Max-Pol Fouchet – 4 juin 1941

 

Le "turning point " ou point de bascule approche à grands pas (en 2025). Nous allons assister è une amplification du yakafokon et de l'égoïsme de classe. La réponse actuelle de la classe politique et de la société est uniquement paramétrique alors qu'il faudrait envisager une réponse systémique. Autrement dit, c'est foutu, l'égoïsme roi et l'aveuglement stupide de la classe politique et des affairistes qui ont (entre autres) les yeux rivés sur le modèle black sholes, la théorie des jeux, la géométrie fractalienne des marchés. La magie funeste des algorythmes œuvre sournoisement en tâche de fond.

 

 

L'homo œconomicus est un minotaure.

On devrait d'ailleurs plutôt l'appeler : l'homo économinotaure. Ce monstre prisonnier de son labyrinthe, de son palais financier, après avoir consommé  toutes les ressources naturelles,  devra dévorer ses propres enfants.

 

 

 

 

La naissance de l'industrialisation a donné de grands tableaux enfumés notamment chez William Turner et Claude Monet.

Ces tableaux témoignent d'une fascination pour le progrès

et son impact visuel sur la nature mais n'entrevoient pas les ravages à venir de l'industrialisation à outrance

L'échouage (fenêtre sur cour) acryl 40x40cm - FP
La canette et le néant - acryl 50x50cm - FP

« Dieu est mort » ( Gott ist tot) 

clamait Nietzsche à la fin du  19 e siècle.

Avec le réchauffement climatique nous allons devoir procéder à sa crémation. L'effondrement  est en cours, un peu de patience, le capitalisme tel qu'on le connaît va mordre la poussière. Trop tard, le monde va s'effondrer !

Le libéralisme à supprimé la classe ouvrière au profit d'un Lumpen prolétariat dont la masse enfle chaque jour. Attention, celui-ci, tel un balancier passe d'un extrême à l'autre par mécanicité idéologique épidermique.

 

Sache qu'il n'y aura pas d'apocalypse climatique (oublions ces visions archétypales issues du judéo-christianisme) mais un supplice chinois qui s'étalera dans le temps.

Ne crois pas à la providence divine ou technologique, cela n'arrivera pas.

La religion, convertie par le capitalisme, est réduite au bisou magique pour âme en peine ! (« Le capitalisme comme religion » - Walter Benjamin)

 

Le "turning point " ou point de bascule approche à grands pas (en 2025). Nous allons assister è une amplification du yakafokon et de l'égoïsme de classe. La réponse actuelle de la classe politique et de la société est uniquement paramétrique alors qu'il faudrait envisager une réponse systémique. Autrement dit, c'est foutu, l'égoïsme roi et l'aveuglement stupide de la classe politique (et surtout son manque de courage) nous condamne d'ores et déjà !

 

Bientôt, l'humanité sonnera le tocsin. Après la fonte du permafrost,

elle regardera la lente balade de l'iceberg géant (Twaithes) sur les océans comme le spectacle du glaçon dans le whisky.

 

Nul doute que les chaines infos trouveront le moyen d'y installer dessus un bureau permanent pour commenter au quotidien sa fonte pendant que d'autres iront prier le petit Jésus (le capitalisme comme religion - Walter Benjamin).

La ceinture tropicale sera la première victime du réchauffement climatique.  Les  hommes (1 milliard) ne pourront plus y vivre et devront rejoindre à tout prix les zones encore habitables pour suvivre. Les lois anti immigration seront alors des remparts de papier.

 

Les jeunes générations n'auront que le choix de la radicalité. Le monde contemporain verra apparaître l'expression d'une radicalité, soeur du nihilisme.

 

 

 

 

« Les capitalistes nous vendront eux-mêmes la corde avec laquelle nous les pendrons » disait Lénine

Mais c'est le capitalisme qui se vendra à lui-même la corde avec laquelle il se pendra. Pour le capitaliste, il n'y a jamais de petit profit, même si c'est le dernier.

 

 

 

« Aussi longtemps que les lois ne seront pas assez parfaites, ou les gouvernements assez bons pour préserver l'homme de l'effet des plus fréquentes combinaisons de la fortune, et de la collision meurtrière des intérêts ; aussi longtemps que la machine sociale sera assez défectueuse pour que ceux qu'elle doit protéger aient à craindre d'être broyés à chaque instant par le jeu de ses ressorts, il sera absurde, odieux et barbare de vouloir empêcher ceux que la roue menace, de se mettre à l'abri du supplice en se jetant dans ce fleuve éternel, sur lequel la pitoyable machine est incessamment suspendue. »

- Alphonse RABBE -

 

 

 

 

Le sang du glacier acrylique 30x30 cm
L'oiseau mazouté

L'oiseau mazouté

( cadre réalisé à partir du recyclage d'un baril d'une grande compagnie pétrolière )

 

 

 

six feet under - acrylique 45x54cm - FP

Les incendies de forêt vu par Philéas :

Philéas - Les arbres noirs (après le feu)
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