En cours de réalisation.

Nous devons accepter notre existence aussi largement qu'il se peut ; tout, même l'inouï, doit y être possible.

RILKE - LETTRES À UN JEUNE POÈTE

Ouvrez en grand les écoutilles, l'histoire que je vais vous conter peut vous paraître inouïe, voire abracadantesque !

Jusque là, tout allait bien, une vie sans relief, une vie tranquillou bien ancrée du côté du matérialisme. Le concept de réincarnation ( ou encore plus fou,

la "transincarnation") c'était pour les zinzins, les agités du bocal percé ! Pas pour moi !

" Douter de tout ou tout croire, ce sont deux solutions également commodes qui, l'une et l'autre, nous dispensent de réfléchir " - Henri Poincaré -

Cette page étant uniquement écrite via le logiciel Chat Gepetto téléchargé ou développé par mon cerveau, le processus de réalisation prendra un certain temps.

Je ne veux pas me penser et me définir au travers de mes attributs conscientisés pour vous asséner un "je sais que" péremptoire, alors ma narration ne doit de ne pas être nébuleuse . D'ailleurs comment comment partager une conviction née d'une expérience personnelle ? 

« L'expérience des autres est un peigne pour le chauve » - proverbe chinois.

À propos de la réincarnation, le laminoir judéo-chrétien à tristement mis au pas la pensée en imposant ses dogmes.

("Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà" - Blaise Pascal )

Tout commence par une violente explosion qui, sporadiquement, me tire  de mon sommeil. J'ouvre alors les yeux, je reprends mon souffle. Autour de moi tout est calme, incroyablement calme. L'écrin idéal pour Morphée.

Quand  vous êtes secoué par une violente explosion et que vous vous apercevez que tout est calme autour de vous vous pensez immédiatement qu'un truc à pèté dans votre cerveau. C'est ce que j'ai immédiatement pensé.  Ma plomberie cérébrale déconne !

Je me retrouvai à chaque fois, pantelant, groggy,  assis dans mon lit, déboussolé. Ce n'était vraiment pas normal ce truc qui semblait pèter dans ma tête. Je me disais alors : "Mon bonhomme tu dois consulter sans attendre un médecin " Mais j'ai vite renoncé car j'ai entrevu la camisole chimique qu'on me donnerait, faute de réponse. Me gaver de neuroleptique quand au petit matin tout est déjà oublié ? Inutile, idiot et dangereux. Comme je n'avais pas de séquelles de ces terreurs nocturnes, je les ai alors rangés dans ma boîte à bizzarerie.

J’ai soupesé ma vie de mes deux mains
Pour voir si elle était bien là —
J’ai exhalé mon souffle sur le Miroir,
Pour la prouver plus que possible

Émily Dickinson

Je ne trouvais pourtant aucune explication plausible à l'origine de ces soudaines déflagrations qui me tiraientt sans ménagement de mon sommeil. Ce n'était pas un problème de plomberie cérabrale puisque tout redevenait normal après l'incident.

Elles se sont espacées au fil du temps car je consommais régulièrement des substances qui modifiaient mon sommeil. 

Je devrais attendre quelques décennies pour lui trouver une incroyable explication : une autre de mes vies venait télescoper violemment ma vie présente.

"Homme ! Ta vie tout entière
sera toujours de nouveau retournée
comme le sablier et s'écoulera
toujours de nouveau. Puisses-tu alors
retrouver chaque souffrance et
chaque plaisir, chaque ami, chaque
ennemi et chaque espoir, chaque erreur,
chaque brin d'herbe, chaque
rayon de soleil, la série intégrale
de toutes choses."

- Friedrich NIETZSCHE -

Le corps ne serait qu'une amarre de plomb qui nous maintiendrait au quai d'une seule ligne temporelle (une prison dont on s'accommode tant bien que mal tant que la souffrance n'en est pas le geôlier).

La pensée commune tape encore sur la tête de tout ceux qui pensent différemment.

" Une affirmation extraordinaire nécessite une preuve plus qu’ordinaire "- David Hume -

L’âme par moments a besoin d’un pansement –

Quand trop terrifiée pour bouger –

Elle sent monter une Peur horrible

Qui s’arrête pour la regarder

Prétendre que l'on vit mille et une vie n'est pas plus démontrable que dire que l'on en vit qu'une seule.

Pour moi la conscience n'était que la conséquence d'un mystérieux et complexe processus liée seulement à la chimie du corps.

Appréhender le monde, le questionner sans cesse, ne pas faire des conclusions hâtives, ne pas succomber au redoutable biais cognitif dit "d'attribution", c'est mon crédo. Le biais d'attribution c'est la fausse route assurée.

Le corps n'est qu'une amarre de plomb qui nous maintient au quai d'une ligne temporelle donnée (une prison dont on s'accommode tant bien que mal tant que la souffrance n'en est pas le geôlier). Le marteau Judéo-chrétien tape encore sur la tête de tout ceux qui pensent différemment.

«Chacun de nous n'est rien de plus qu'humain, rien de plus qu'un essai, une étape. Mais cette étape doit le conduire vers le lieu où se trouve la perfection, il doit tendre vers le centre et non vers la périphérie. Note cela: on doit être un logicien ou un grammairien rigoureux, et être en même temps plein de fantaisie et de musique. »

Hermann HESSE - Le Jeu des perles de verre

J'ai pris connaissance des travaux de Ian Stevenson et de Dolorès Cannon  que très récemment. J'avais croisé la route des écrits d'Allan Kardec après une visite au Père Lachaise. Après avoir constaté l'engouement des visiteurs pour son tombeau, j'avais acheté un exemplaire de son "livre des esprits" pour comprendre. Livre que je m'étais empressé de foutre ensuite à la poubelle en me disant alors "quel ramassis de conneries ! Je n'ai donc pas été influencé par des connaissances livresques ou religieuses. J'étais et je reste avant tout un sceptique.